UNION NATIONALE DES COMBATTANTS Reconnue d'utilité publique par décret du 20 mai 1920

Colonel Claude Janvier

Colonel Claude Janvier 24 décembre 1944-22 mai 2024

Engagé dans l’Armée de l’air en octobre 1965, arès la formation initiale sur la Base aérienne de Nîmes et avoir obtenu le brevet élémentaire de "calculateur de bord" à l’École technique de l’Armée de l’air à Rochefort, il est  affecté comme électronicien au Centre d’expérimentations aériennes militaires sur la Base aérienne 118 de Mont de Marsan où il gagne rapidement ses galons de caporal, caporal-chef, sergent et sergent-chef. En parallèle de ses activités professionnelles il prépare et réussit le concours de l’École Militaire de l’air de Salon de Provence qu’ il intégre en septembre 1971.

Après avoir obtenu les différents brevets propres aux officiers fusiliers commandos de l’air – brevet de sécurité nucléaire à l’École des applications militaires de l’énergie atomique à Cherbourg – Formation complémentaire en nucléaire, biologique et chimique, il est affecté de 1973 à 1977, avec le grade de Lieutenant, au poste d’officier de sécurité nucléaire au 1er Groupement de missiles stratégiques d’Apt sur le plateau d’Albion.

D’août 1977 à septembre 1979, avec le grade de Capitaine, il devient le 1er commandant de l’Escadron de protection de la base aérienne de Strasbourg avec toutes les responsabilités que comporte la création d’une unité. Pour réussir à ce poste il  fait preuve d’imagination pour définir la mission, d’un sens de l’organisation, de disponibilité et d’un sens très poussé des relations humaines.

Du 3 septembre 1979 au 1er septembre 1982, affecté à Nîmes il prend le commandement de l’Escadron de protection et d’intervention, qui deviendra en 1994 le Commando Parachutiste de l’Air N°10   unité du commandement des opérations spéciales à partir 1996. Commandant  cette unité d’intervention, composée de 200 hommes particulièrement aguerris, il formera environ 600 sous-officiers et 650 soldats aux techniques de l’intervention aéroportée. Il organisera le renforcement permanent de la protection des bases de Dakar, de Djibouti et de certains DOM-Tom.

A compter du 1er septembre 1982 jusqu’au 28 août 1985 , affecté sur la base aérienne 105 d’Évreux il prend  le commandement du Centre d’instruction des Fusiliers Commandos de l’air où durant trois ans il formera environ 7600 jeunes appelés fusiliers commandos et élèves polytechniciens.. Le 1er septembre 1983 il est nommé commandant.

Le 28 août 1985, il prend le commandement des Moyens de Sécurité et Protection de la base aérienne 116 de Luxeuil où il est chargé de la protection de la base aérienne, de la sécurité incendie et de la sécurité nucléaire.

Le 28 août 1987, affecté à Nîmes, il prend le commandement du Groupement d’Instruction et d’Intervention des Commandos de l’air et est promu Lieutenant-colonel. Il a alors sous ses ordres le Centre d’Instruction des Fusiliers Commandos de l’air, l’Escadron de Protection et d’Intervention, l’Escadron de formation des fusiliers commandos et le Centre d’instruction cynotechnique de l’Armée de l’air.

Du 13 décembre 1988 au 25 avril 1989.il est détaché au Tchad en qualité de commandant de la base interarmées de l’opération Épervier,

Le 27 août 1990, compte tenu de ses connaissances de la spécialité, il occupe le poste de chef de la Division Défense-Protection – Sécurité nucléaire et Sport à l’État-major de l’Armée de l’air pour définir et mettre en œuvre la politique de protection et de défense de l’Armée de l’air, de la sécurité nucléaire, de la sécurité incendie et du sport.

Le 17 novembre 1992, il est  nommé Adjoint "Opérations Air" au Général commandant les Opérations spéciales (COS) à Taverny. A ce poste, il coopérera avec les Forces spéciales américaines et Omanaises et participera à l’opération "Balbuzard" en Adriatique et en ex-Yougoslavie..

Le 30 août 1993, à Nîmes, il occupera le poste de Chef d’état-major du Commandement des Fusiliers Commandos de l’Air pour mettre en œuvre la politique de la protection défense et de gestion du personnel Fusilier commando..
Le 1et juillet 1994 il est nommé Colonel.

Du 4 mars au 6 septembre 1995, il sert au Tchad en qualité de chef d’État-major Interarmées et Commandant Air des Éléments français de l’opération "Épervier" ce qui équivaut au commandement d’une base aérienne interarmées.

Le Colonel Claude JANVIER était Chevalier de la Légion d’Honneur et de l’Ordre National du Mérite.
Claude janvier
Colonel Claude Janvier (à gauche) Julien Sanchez maire de Beaucaire (à droite)