UNION NATIONALE DES COMBATTANTS Reconnue d'utilité publique par décret du 20 mai 1920

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Communiqué de l'Union Nationale des Combattants

Lundi 4 août 2025, un individu est filmé allumant sa cigarette avec la Flamme du Soldat inconnu, sous l’Arc de triomphe. Rapidement identifié, il est interpellé mardi en fin de journée et présenté à la justice. L’UNC exprime son extrême colère devant cet acte indigne et misérable. Ce geste n’est certainement pas le fruit d’une incivilité que l’inculture et la bêtise ne pourraient même pas excuser. C’est une insulte délibérée à nos morts et à la Nation toute entière, qui relève de la profanation d’un sanctuaire où brûle à jamais la Flamme de la Nation, allumée il y a un peu plus d’un siècle, le 11 novembre 1923. Fouler la dalle sacrée, c’est piétiner la mémoire de tous ceux, quelle que soit leur origine, qui ont payé le prix du sang pour que la France reste libre. L’UNC se félicite que cet outrage ne soit pas resté impuni et que cet individu subisse toutes les conséquences de son acte odieux. Fidèle à ses valeurs, l’UNC continuera à veiller tout particulièrement à défendre la mémoire combattante face à tous ceux qui tentent de la salir.
Photo flamme

Unc30 insigne b

 

 

 

Le Devoir de mémoire

 

De tous temps, des hommes et des femmes ont pris et accepté les risques pour défendre la nation et servir ses valeurs. Ce sont ces hommes et ces femmes qui constituent le monde combattant.
“Jamais, plus jamais la guerre”
- “Plus jamais ça” des expressions souvent entendues mais en réalité le temps passe et l’oubli s’installe. Au nom de la mémoire et de la citoyenneté, il convient de lutter contre l’indifférence et l’oubli.
"Nos anciens" nous ont confié un héritage : le souvenir.
Nos anciens se sont battus pour la liberté, la défense de la nation ; nous avons pour ceux qui sont “Morts pour la patrie” et la jeunesse un devoir de mémoire.

 

«Ces Français que nous fûmes contraints de jeter dans la bataille, ils ont des droits sur nous. Ils veulent qu’aucune de nos pensées ne se détourne d’eux, qu’aucun de nos actes ne leur soit étranger. Nous leur devons tout, sans aucune réserve. »
Georges Clemenceau, président du Conseil, ministre de la Guerre

Discours devant la Chambre des députés, 20 novembre 1917

 

«Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ». Winston CHURCHILL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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