UNION NATIONALE DES COMBATTANTS Reconnue d'utilité publique par décret du 20 mai 1920

Ethique du porte-drapeau

Extraits du bulletin de liaison de la Fédération nationale des porte-drapeaux de France.

Tenue vestimentaire :
Elle doit être irréprochable. Le porte-drapeau est le digne représentant de son association, auquel a été dévolu l’insigne honneur de porter son emblème.
Dans le meilleur des cas, il portera un blazer marine (ou vert, ancien de la légion par exemple), sur un pantalon gris. Il pourra revêtir un costume sombre ou, exceptionnellement et avec l’accord du DMD, une tenue règlementaire actuelle. Sa cravate sera noire, ou bien à l’effigie de l’association. Il devra être couvert d’une coiffe régimentaire en relation avec son drapeau ou bien d’un béret noir. Par respect à l’égard de l’emblème dont il est porteur, ses mains seront gantées de blanc. Par ailleurs, il prendra soin d’arborer à gauche ses décorations officielles pendantes, en portant le baudrier sur l’épaule droite afin de ne pas les masquer. La droite est réservée aux décorations des associations et à l’insigne officiel de porte-drapeau (assimilé à un certificat). Il peut être pratique, d’ailleurs, de le fixer directement sur le baudrier. La hampe du drapeau, quant à elle, se tient comme un fusil : de la main droite.

Cérémonie
Défilés officiels : les porte-drapeaux se placent en rangs (par 2,3 ou plus, selon la configuration du lieu) et respectent l’ordre hiérarchique propre à l’emblème qu’ils portent :

- Légion d’honneur

· Médaille militaire

· Autre ordres nationaux

· Croix de guerre

· Amicales régimentaires

Autre associations

Sauf si des troupes participent à la cérémonie (auquel cas, ils suivent les militaires), ils prennent place derrière la musique.
 

Cérémonie aux monuments aux mort : les porte-drapeaux arrivant en cortège se positionnent de part et d’autre du monument, qu’ils saluent, de même lors de la sonnerie aux morts et en fin de cérémonie. Ils doivent veiller à quitter les lieux en ordre et à ne jamais remballer leur emblème à moins d’une distance raisonnable du monument.

Offices religieux : en accord avec l’officiant, le responsable des porte-drapeaux détermine leur emplacement. Ils composent une haie à l’entrée de l’édifice tandis que les autorités sont accueillies par le prêtre (pasteur ou rabbin), puis ils les suivent à l’intérieur. Ils saluent l’autel à leur arrivée, lors de l’élévation  (rite chrétien) et au départ et composent alors une nouvelle haie, sauf en cas de défilé.

Obsèques : l’officiant venant accueillir le corps, les porte-drapeaux suivent le cercueil. Ils se positionnent et saluent comme ci-dessus. Lors de l’absoute, ils se placent au plus près du défunt. Ils le suivent jusqu’à la sortie, forment une haie de part et d’autre du corbillard et rendent un dernier salut. Dans certains lieux, les porte-drapeaux sortent avant le corps, ou bien saluent à trois reprises. Au cimetière, ils doivent se placer de chaque côté de la sépulture et rendre le dernier salut après les prières.

Le salut :
Il n’est destiné qu’au président de la République, aux drapeaux et étendards militaires, à la sonnerie aux morts et, comme indiqué, appliqué à certains instants lors des cérémonies. On ne sort pas la hampe du baudrier.

Questions pratiques
Lors du salut et des remerciements des autorités aux porte-drapeaux, il y a lieu de reposer les emblèmes, afin qu’ils ne soient d’aucune gêne entre le personnes en présence.
Si la plus haute autorité retire son gant droit, il convient de faire de même.
A l’exception de la musique ou des troupes, nul ne doit précéder les porte-drapeaux en cortège.
En l’absence d’un responsable du protocole, il est recommandé que les directives soient communiquées aux porte-drapeaux par un seul d’entre eux. Dans ce cadre, il convient de s’en remettre au porte-drapeau local.